Saturday, December 08, 2007

Cinema Theatres may reopen again in Morocco



Fairouz Cinema : Save our cinemas
Foto by Allal El Alaoui


Cinema Royla in Rabat ( le dernier espoir )



7eme ART in Rabat ( La salle est en jeu pour sa clôture )


Cinema Opera in Tabriquet Salé






From Menara.ma

Des cinéastes marocains se mobilisent pour les salles de cinéma
(14/12/2007)

La journée d’hier a été marquée par le cri du cœur d’un jeune acteur qui a eu l’idée de créer un collectif pour la sauvegarde des salles de cinéma au Maroc. Tarik Moumin a été rejoint dans sa campagne par de très nombreux acteurs et réalisateurs marocains.

Photo: un collectif d'acteurs marrocain réuni pour attirer l’attention sur les disparitions régulières de salles de cinémas au Maroc

Il s’agissait de tirer la sonnette d’alarme et attirer l’attention sur les disparitions régulières de salles de cinémas au Maroc. Marrakech se souvient avec nostalgie du cinéma Atlas sur la place Jemâa El Fna, du cinéma Mauritanie dans la Kasbah ou encore du Regent sur Gueliz. Et la liste est longue, trop longue pour le monde du cinéma marocain qui a tenu à répondre présent sur le tapis rouge du Palais des congrès, hier en début d’après midi. [Voir le spécial FIFM]

Mohamed El Jam, Mustapha Darkaoui, Mohamed Ismaël, Ahmed Boulane, Abdelkhalek Fahid, Mouna Fettou, Mustapha Dasoukine et bien d’autres encore, étaient tous là vêtus pour la plupart d’un tee-shirt sur lequel était inscrit « Sauvons les salles de cinéma au Maroc ». Ils ont posé pour une photo de groupe suivie de portraits individuels.

« On a la chance cette année d’avoir une production marocaine exceptionnelle. Peut être la meilleur vu la qualité et le nombre de films réalisés. Et paradoxalement, les salles de cinéma se ferment une par une » s’insurge Tarik Moumin que l’on a vu dans « Adieu mères », un film de Mohamed Ismail programmé dans le cadre du panorama marocain, une rétrospective qui passe en revue le cru cinématographique de l’année.

« On est en situation de crise, il ne reste plus que quelques salles ouvertes. On vit une période noire. C’est le moment ou jamais de se mobiliser contre ce fléau. Cet appel national concerne en premier lie le public marocain. Il s’agit de leur dire que c’est un patrimoine artistique et culturel qui est en train de disparaître » explique Tarik Moumin.

« Les cinémas sont des lieux de mémoire » ajoute le jeune acteur qui espère insuffler, avec le collectif, une prise de conscience politique et espère bientôt présenter au gouvernement un plan d’action pour la sauvegarde des salles de cinéma au Maroc. Le cinéma est un rêve, mais le cinéma c’est aussi une réalité, comme le rappelle le collectif.

Le rêve éveillé, en tout cas, se poursuit dans les salles du festival de Marrakech qui entame sa dernière ligne droite avec la projection, aujourd’hui, des deux derniers films en compétition officielle, sur les quinze sélectionnés par le festival de Marrakech. Il s’agit du long métrage tchèque « Grandhotel » de David Ondriceck et de l’œuvre sud coréenne de Jeon Soo-il, « With a girl of black soil ».

Hier, c’était au tour du film finlandais « Man’s Job » de Aleski Salmenpenä et Slingshot de Slingshot, tout droit venus des philippines, d’être présentés sous l’œil attentif du jury.

Un hommage sera aujourd’hui rendu à une autre grande figure du cinéma mondial, Abel Ferrara, auteur américain indépendant prolifique qui a signé, outre plusieurs épisodes de la célèbre série « Miami Vice », des œuvres remarquées comme « King of New York » ou encore Snake Eyes » avec Madonna et Harvey Keitel.




Allal EL Alaoui and Hassan Chair

I have an email from some people to ask me to sign up a petition to stand for opening cinema theatre in Morocco.I quite agree with this projet ,but please dear CCM i want to hear new ways to encourage directors,scriptwriters and technicians to work in order make movies .Allal El Alaoui
1-Give people to work.
2 Give Technicians to work.
3-Encouraging policies to make movies.
4-Control of Cinema-Mafioso to exploit cinemagoers such as bad directors and producers
5-Make profit of dirty money to make cinema ???????????

6-Casting and training and continuous training.
7-Work with foreign productions at home especially technicians and Professional card holders.
8-Funding those who merit to work in cinema.
9-Increase budgets for productions.

10-No more cinema censors.



BONJOUR,

MERCI DE TROUVER CI-JOINT LA PÉTITION A DIFFUSER ET A SIGNER.

Pour signer la pétition, il suffit d'envoyer un email à cette adresse : sauvonsnoscinemas@gmail.com
avec nom, prénom, profession et ville en objet ou dans le corps de texte.
Nous comptons sur vous pour diffuser cette pétition autour de vous.
Merci !


PETITION:

SAUVONS NOS SALLES DE CINÉMA !


· La mort des salles de cinéma :

En 25 ans, près de 70% des salles du Royaume ont disparu : nous sommes passés de 200 à 60 salles et de 20 millions à 3 millions de spectateurs par an.


L'érosion continue : chaque mois, des cinémas ferment, tandis que les autres ont du mal à survivre.

Aucune politique culturelle ne peut se passer des salles de cinéma : lieux de spectacles, elles sont aussi des espaces de mixité sociale, de rencontres et d'ouverture sur le monde.

Alors que la notion d'oeuvre artistique à tendance à se confondre avec un produit de consommation, le cinéma national et les salles historiques se doivent d'engager un combat commun pour la diversité, la qualité des oeuvres et le respect des créateurs et des spectateurs.

· Le cinéma national :

Au moment où la cinématographie nationale connaît un essor remarquable, nos salles de cinéma ferment leurs portes.

Cette situation est d'autant plus aberrante que le cinéma marocain a acquis une reconnaissance internationale.
Les films marocains sont présents dans les festivals prestigieux, participant ainsi au rayonnement culturel du Royaume, mais sont absents de nos écrans.


Au Maroc, les réalisateurs et les producteurs se trouvent dans l'obligation de sortir eux-mêmes leurs films avec un nombre limité de copies, ce qui exclut une véritable diffusion. Seuls les cinémas des grandes villes ont accès aux films et pour une durée réduite.

Aujourd'hui, les Marocains n'ont pas accès au cinéma de qualité, et encore moins aux films classiques, aux documentaires, aux films pour enfants...


Nous avons besoin de salles qui soutiennent les oeuvres, et de programmateurs qui aiment le cinéma, soulagés de l'obsession des seules recettes.



· Quelles solutions ?


La reconquête du public ne peut se faire qu'à travers un véritable travail d'éducation à l'image, en direction des spectateurs de demain, accompagnée d'une politique d'animation et de programmation innovante.

Il n'est pas trop tard ; des solutions existent :

1. Aide à la création et à la rénovation de salles pour sauver notre patrimoine et redynamiser le secteur.

2. Aide aux salles qui s'engagent à programmer des oeuvres de qualité, qui font la promotion de la diversité culturelle, et qui entreprennent un politique d'animation et d'accompagnement des films. Grâce à cette aide, les prix des places seront raisonnables et le cinéma de qualité sera accessible au plus grand nombre.

3. Création d'un statut spécial, c'est-à-dire d'un classement A, B, C selon des LABELS de programmation qui encouragent la diversité et l'audace. Les labels pourraient s'articuler de la manière suivante :

LABEL A. MAROC / REPERTOIRE : place privilégiée du cinéma national (pourcentage de films marocains diffusés) et place réservée aux films classiques et aux films du patrimoine.

LABEL B. ART ET ESSAI : Cette classification n'existe pas encore au Maroc, alors que la production nationale s'apparente souvent à cette catégorie de films qui privilégie le regard d'un auteur sur le monde.

LABEL C. RECHERCHE / JEUNESSE : Soutien à la diffusion d'un cinéma minoritaire, laboratoire esthétique du cinéma art et essai, mais également commercial : documentaire, cinéma expérimental et art vidéo, essais ...
Soutien également aux séances réservées au jeune public (séances scolaires). Face à la domination de l'image, nos jeunes ont besoin d'outils capables de les aider à comprendre et à décrypter ce qu'ils voient. Et ils sont besoin d'un cinéma intelligent synonyme d'ouverture sur le monde.

4. Nomination d'un médiateur pour réguler les questions de concurrence déloyale entre les salles.

5. Lutte efficace contre la piraterie.



Imaginez vos villes sans Rialto, Renaissance, Vox, Lux et Rif ? Le lien entre notre passé et notre futur doit être maintenu et protégé, c'est la condition du développement.

Plutôt que de réduire le public à des chiffres désincarnés, nous sommes disposés à nous battre pour lui proposer des lieux vivants au coeur de la ville.

Une politique volontariste et des solutions pragmatiques sont nécessaires de toute urgence. L'État doit donner l'impulsion pour que les exploitants et futurs investisseurs puissent avoir les moyens de se battre pour sauver les salles et l'identité culturelle du Maroc.

Avant qu'il ne soit trop tard, signez cette pétition !